Blessure assassine: Making of

Expérience de réalisation

Pour ce court-métrage, je suis parti d'une page blanche. Je n'avais jamais utilisé une caméra, ni un micro. J'ai rencontré de nombreux écueils et le résultat est loin de mes espérances de départ.

J'ai dû régler une bonne partie des problèmes qu'un réalisateur peut avoir (c'est d'ailleurs assez effrayant). C'est cette expérience riche au demeurant que je voudrais partager sur ce blog.

Alors que la démarche habituelle est de faire court et simple, j'ai choisi pour un premier film de faire le contraire. Ma démarche, car il y en avait bien une, était d'y aller vierge de tout formatage.

J'ai écrit un scénario, fait un casting, organiser la mise en scène, les décors, le maquillage, la régie. J'ai été acteur, caméraman, perchiste, aux effets spéciaux (si, si il y en a !), au montage son et image. Bref tous ces métiers que j'ai découverts et que je regarde à présent avec un respect et une compassion infinie.

Les problèmes les plus sérieux n'ont pas été ceux auxquels j'avais pensé. Cela a changé à jamais ma façon de voir un film.

Le documentaire sur l'échec du Don Quichotte de Terry Gilliam raconte parfaitement cela. Il m'a profondément marqué et a renforcé ma conviction. Ce que je voulais faire c'était visiter cette face obscur du cinéma, la difficulté de la gestion d'un film du début à la fin avec une histoire à raconter, une suite à enchainer avec tous ces aléas. Je pense à présent que j'ai eu raison car ce n'est pas en alignant les court-métrages que j'aurai pu apprendre à gérer un projet. C'est tous ces métiers pris individuellement qu'il convient d'agréger. Je sais à présent qu'être réalisateur c'est connaître tous ces métiers et en gérer toutes les difficultés.

Blessure assassine

Pages deux

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